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Prieur_BDAN
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23 novembre 2006

Fiche de lecture n°1 : La bibliothèque numérique et l’entreprise

Références bibliographiques :

CHAUMIER, Jacques. La bibliothèque numérique et l’entreprise [en ligne]. Avril 2004.

Disponible sur : http://www.defidoc.com/internet_intranet/BibliNum.htm

Sujet :

Certaines fonctions et limites de la bibliothèque numérique au sein de l’entreprise.

Mots clés :

bibliothèque / bibliothèque numérique / entreprise

L’auteur :

Jacques Chaumier est diplômé de l'Institut national des techniques de la documentation. Il est le Conseiller auprès du président du Bureau van Dijk. Il a été plusieurs années président du Groupement français de l'industrie de l'information.

Il est également l'auteur de nombreux ouvrages sur l'information et la documentation.

Résumé :

Grâce aux TIC et à la numérisation, la bibliothèque numérique permet aux documents d’être transportés et d’être stockés. Afin de se valoriser, l’entreprise utilise l’information numérique. Les fonctions de la bibliothèque numérique reposent sur les mêmes principes que celle dite traditionnelle : une organisation en fonction d’un public défini, une sélection de documents selon les besoins, une organisation des connaissances avec le traitement documentaire, et une mise en place de services.

À cela viennent s’ajouter les fonctions propres à la bibliothèque virtuelle : l’identification des documents (l’offre de consultation de catalogues qui est plus importante), la visualisation du document (en mode image, en mode texte, ou les deux affichages), le système d’alerte (au moyen duquel l’utilisateur reçoit les informations qui pourraient l’intéresser), la manipulation sur le contenant (la possibilités d’annoter les documents, la création de dossiers, l’utilisation de procédures workflow), l’exploitation du contenu du document (l’analyse bibliométrique, l’analyse lexico-sémantique), la fonction hypertexte (la possibilité de liens internes et externes au document).

Toutes ces fonctionnalités de la bibliothèque numérique enrichissent le travail en entreprise cependant ce système a des limites. L’auteur relève principalement les difficultés de normalisation qui sont des problèmes en cours de résolution avec le codage des caractères en UNICODE, avec l’utilisation du XML pour normaliser le balisage et la structuration des documents numériques, le Dublin Core permet de normaliser les métadonnées qui renseignent les documents numériques, pour leurs diffusion le format PDF apparaît comme une solution, en ce qui concerne la compression des documents en noir et blanc, il existe déjà la norme Groupe IV du fax, et pour la compression des images, le format MPEG. Des difficultés d’identification des documents à travers les bibliothèques numériques sont aussi des obstacles à ce système; il existe également des problèmes de droit car les documents numériques sont plus facilement reproduits et téléchargés invitant les internautes au piratage sans respecter le copyriqht et le droit de copie. Enfin, la pérennité du document engendre tout un questionnement sur la conservation du document numérique incertaine et la dématérialisation du document.

Jacques Chaumier conclut en insistant sur l’importance de la bibliothèque numérique dans l’entreprise comme moyen de capitalisation du savoir de cette dernière, comme outil d’ouverture, comme moyen d’échange d’information. Pour finir, l’auteur rappelle que la valeur de la bibliothèque virtuelle dépend de ceux qui la gère, notamment le manager de l’entreprise qui établit les objectifs de la bibliothèque, le professionnel de l’information qui sélectionne et contrôle les informations à transmettre, et l’informaticien qui choisit les outils informatiques et effectue la maintenance technique.

Avis critique :

L’auteur de cet article explique clairement certaines fonctionnalités de la bibliothèque électronique, ainsi que les difficultés liées à cette numérisation de l’information. On se rend compte de l’importance de cette technologie pour les entreprises qui ont accès au savoir de leurs collègues de manière structurée (le knowledge management), et ainsi les employés de l’entreprise ont la possibilité d’avoir des renseignements utiles pour leur travail sur les autres services de l’entreprise. Il demeure néanmoins des difficultés que l’auteur estime en cours de résolution.

Mais l’auteur ne dit pas explicitement qu’il s’agit d’intranet et cela m’a désorienté. Il parle de bibliothèque virtuelle, numérique mais a aucun moment d’intranet.

Je pense que la bibliothèque virtuelle ne peut qu’améliorer le travail effectué au sein de l’entreprise.

Le 3 octobre 2006

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